dimanche 13 mars 2011

Jour 14

Nous sommes arrivés à Miami à 5h45 Am. Le vol s’est très bien déroulé avec quelques petites turbulences. À la suite de celui-ci, notre prochain vol était à 7h30. Arrivée à Montréal, le périple était loin d’être terminé. En fait, nous sommes atterris à 11h00 et devions récupérer nos valises qui n’étaient finalement pas dans ce vol. Nous avons donc dû procédés à la demande de déclaration de bagages perdus, car ils devaient arriver dans l’avion suivant en provenance de Miami de 5h00. De plus, notre autobus nous attendait pour nous reconduire à St-Hyacinthe. Après la signature des formulaires, nous devions repérer celle-ci. Cependant, prêts à l’embarquement, notre autobus était en panne. Il a fallu qu’elle se fasse recharger. Nous avons enfin pu partir en route vers l’ITA par la suite. Finalement, nous y sommes arrivés près de 3h00 Pm.
Ce fut un voyage éducatif duquel plusieurs souvenirs seront gravés dans notre mémoire. Merci à tous nous commanditaires pour nous avoir appuyé durant toute notre préparation.

samedi 12 mars 2011

Jour 13

Cette journée était libre. Le groupe en a profité pour aller explorer la ville de Santiago. Plusieurs ont déambulé dans les rues marchandes tandis que certains ont utilisé ce temps pour visiter le Zoo National de Santiago. En début de soirée, nous devions être présents à l’hôtel pour se diriger vers l’aéroport, car notre vol était à 22h20. Tous étaient enfin prêts pour le long voyage de 8hrs.

vendredi 11 mars 2011

Jour 12

Tout le monde doit être présent dans le hall d’entrée de l’hôtel à 6h30 Am, bagages en main afin de partir vers la gare d’autobus. Rendus sur place, nous avons la possibilité de nous acheter des aliments à grignoter en guise de déjeuner. À 7h30 Am, c’est le temps de prendre place dans l’autobus qui nous mènera à Santiago au Chili. Pour s’y rendre, nous avons dû traverser la cordillère des Andes. Le chemin était parsemé de courbes, de montées et de descentes. Après environ 3 h, nous sommes finalement arrivés aux douanes chiliennes pour une durée d’attente de 2 h après quoi nous avons poursuivi notre route. Celle-ci était périlleuse, environ 30 courbes de descentes rapides. Le chemin nous a donné la frousse maintes fois. Après ce trajet risqué, nous sommes arrivés à la destination à 2h45 Pm. Par la suite, nous nous sommes installés à l’hôtel et où le reste de la journée nous était destiné.

jeudi 10 mars 2011

Jour 12

Aujourd’hui, notre journée a débuté avec la visite à l´Université nationale de Cuyo, située dans la province de Mendoza et orchestrée par le professeur d’horticulture, Enrique Manzanod. L’université a été fondée en 1939 et la faculté d’agriculture remonte à 1954. Elle accueille actuellement 1500 étudiants. La faculté offre des programmes de recherche et de développement de l’agriculture et offre aux élèves la possibilité de réaliser des études techniques d’une durée de trois ans et / ou des études universitaires. Avec le secteur des productions animales et des productions végétales, le secteur de la transformation des aliments est également un volet important. L’apprentissage des différentes étapes de développement de produits allant de la conception à la transformation de produits agroalimentaires sont au cœur du mode d’enseignement. D’ailleurs, elle optimise le taux de réussite scolaire de ses étudiants en ajoutant le volet pratique aux concepts théoriques enseignés. Les principaux produits confectionnés par ce secteur d’enseignement sont la marmelade, des bonbons, des tomates en conserve, l’huile d’olive et le vin. Près de 80% des emplois sont occupés par des étudiants, ce qui ajoute une formation supplémentaire et permet de s’assurer une main-d’œuvre motivée. Les produits fabriqués sont mis en marché et la faculté participe aux concours agroalimentaires. Elle s’est vue décernée la médaille d’or trois années consécutives pour la qualité de son huile.
Nous avons visité les installations réservées à la production d´huile, issue d’olives créoles et arbequina. Le critère important pour l’obtention d’une huile de qualité repose sur la rapidité de l’extraction de l’huile et sur la quantité d’acide oléique présente dans le fruit. Le processus de transformation du vin nous a été présenté par l’ingénieur agronome Mathias, ancien étudiant de la faculté. Le secteur vinicole de l’université offre dix-sept différents produits répertoriés dans ces deux catégories : les vins mousseux et les vins à vieillissement modéré. Les raisins utilisés sont récoltés sur les 40 hectares situés aux alentours du site de transformation. Un total de 30 000 bouteilles sont produites par année et ce, pour une capacité de 300 000 litres de vin. À la cave, 5 000 bouteilles de vin sont gardées sur une période de 2 ans. La mise en bouteille s´effectue habituellement en janvier et en juillet. La vente des vins s´effectue à Mendoza et éventuellement la faculté anticipe de prendre de l’expansion en visant les marchés de Rosario et de Buenos Aires. Nous avons visité le jardin botanique, géré en partenariat entre la Faculté et la ville de Mendoza. La superficie couvre la superficie d’un hectare et plusieurs familles et espèces de végétaux sont présentes. Voici quelques exemples répertoriés : acer compestre, robinia pseudoacaca, acacia, agave azul (utilisé pour la tequila), caragana arborescens et camphre. En début d´après-midi, notre guide Marcella nous a fait visiter l’entreprise viticole, Vistandes. Cette dernière a vu le jour en 2004 et possède 175 hectares dont 25 sur le même site. Par année, elle produit un peu moins de 300 000 litres de vin. La récolte se fait manuellement entre janvier et mars. L´entreprise a gagné plus de 34 médailles reconnues au niveau international. Pour les manipulations, il y a d’abord le lagare qui est l’étape de la séparation du raisin de la tige. Il s’ensuit le pressage du raisin pour obtenir le mout. Pendant une durée de 15 à 25 jours, le produit fermentera dans de grosses cuves. Dans le cas de la fabrication d’un jeune vin, la peau du raisin sera séparée avant l’embouteillage. Pour obtenir un vin plus âgé, le processus de fermentation dans le baril se poursuivra jusqu’à 2 ans. Pour tous les vins, la filtration, l’embouteillage, l’entreposage et l’étiquetage seront les mêmes. Le Brésil reçoit 70% des exportations de leur production. Une dégustation de deux vins rouges et d’un blanc a conclu notre visite. À quelques minutes du vignoble, nous avons visité l’entreprise, Museo del olivo, producteur et transformateur d’olives. Il existe environ 200 types d´olive : comestible ou de transformation. Un olivier peut produire 100 kilogrammes d'olives, ce qui donnera 15 litres d´huile. L’âge moyen d’un olivier sur l’entreprise est de 100 ans. Cinthia Torres nous a expliqué le processus de transformation de l’olive destinée à la fabrication d’huile. La récolte se fait manuellement en avril pour les olives vertes et en juillet pour les noires. Moins de 1% des olives vertes est utilisé pour la fabrication d’huile extra vierge et 2 à 3 % pour l’huile régulière. En moyenne 2 000 kg d´olives par jour sont transformées avec l´ancienne mécanisation. Avec des installations modernes, la capacité de transformation de l’entreprise grimpe à 100 000 kilogrammes d´olives par jour. Au total, cette entreprise fabrique un million de litres d´huile annuellement. Les États-Unis et le Brésil reçoivent 80% de cette production en vrac et le 20 % excédentaire est embouteillé sur place et vendu localement. Une dégustation des produits nous a permis de goûter la texture des huiles.

mercredi 9 mars 2011

Jour 11


Les visites ont été dirigées par Pablo Haumuller, coordonateur à l’Institut National de Recherche Agricole de Mendoza. La mission de cet institut est double : un volet de recherche technique afin d’améliorer la production au niveau du producteur et un volet plus social, qui est d’informer les producteurs de la région de Mendoza des possibilités s’offrant à eux pour améliorer leur niveau scolarisation et de permettre une meilleure communication entre les entreprises. Le but optimal vise à générer des rendements suffisamment élevés afin d’assurer la survie des entreprises de cette région désertique. Les conditions climatiques sont propices aux sécheresses dues au manque d’eau et à la dureté des hivers. La température varie entre 40° et -10°. D’ailleurs, ces conditions arides prédisposent à la mortalité des animaux dû à la pénurie alimentaire, en raison du peu de moyens dont disposent les agriculteurs de cette vaste zone. Notre première visite s’est déroulée dans une entreprise familiale d’élevage de chèvres située dans la zone périphérique de la Cordillère des Andes. Cette entreprise revêt un caractère de subsistance par l’élevage de petits animaux pour la consommation personnelle et par la confection d’objets en cuir. Les revenus générés de cette entreprise familiale proviennent de la vente de la viande de chèvres (40%), des fumiers (30%) et du lait, fromage et cuir (30%). Le revenu moyen d’une entreprise de ce type est de 1200 pesos par mois ce qui équivaut en dollars canadiens à 300$. Le fumier s’avère le revenu stable de la ferme, grâce aux besoins éminents de fertilisation des vignobles de la région. Le fond de terre des 1000 hectares appartient à la famille de Monsieur Danyel Martin, qui habite sur les lieux et travaille à titre d’économiste/sociologue auprès des producteurs agricoles de la région. Les sols non cultivables, ne peuvent servir de pâturage en raison de leur aridité. L’exploitation de chèvres, c’est-à-dire le droit de produire, appartient à un gérant propriétaire, Monsieur Nardo. Ce droit se transfère de père en fils ce qui lui confère une valeur marchande. La valeur monétaire des terres est faible en raison du manque d’eau. S’il y a présence de nappe phréatique ou de possibilité d’acheminement de l’eau des sommets des Andes, la valeur des terres grimpera. Dans l’éventualité de présence d’un puits de pétrole, la compensation au producteur couvre seulement le périmètre entourant la superficie du puits et non tout le parcours pour l’atteindre. Cette compensation couvre le revenu perdu par l’entreprise pour la superficie utilisée par la compagnie pétrolière, et ce indépendamment des possibles contaminations sur la terre du producteur. En guise de soins techniques, M. Nardo vermifuge ses chèvres contre les mouches et traite aussi pour les bactéries et les parasites présents dans l´eau d’abreuvement des animaux. Les principales bactéries présentes dans les troupeaux argentins sont le clostridium, la brucelose et la paratuberculose qui sont potentiellement transmissibles à l’homme. M. Nardo alimente ses chèvres principalement de foin et de concentrés de mais, soya et de luzerne lors de la traite. Le poids carcasse des chevreaux, requis à la vente, est d´environ 8 à 10 kg. Toute la mise en marché se fait par le propriétaire lui-même. La demande de viande de chevreaux est orientée en fonction d’offrir une relative abondance du produit pour coïncider avec certaines fêtes argentines. L’aide apportée aux jeunes désireux de prendre la relève repose principalement sur l’instruction et la formation, avec un programme d’une durée de 3 ans vise à parfaire l’instruction de la relève. La relève est exclusivement au sein de la famille et ne provient nullement de l’extérieur. Pour terminer cette très agréable visite, les producteurs nous ont accueillis avec une grande générosité pour déguster leur fromage de chèvres fabriqué à la ferme, accompagné de mate et de confiture aux prunes confectionnés par Hector, le mari de Daniel Martin. Cet échange amical a permis de savourer les produits, d’échanger avec nos hôtes et de savourer la quiétude du décor de la Cordillère des Andes. Dans la région de Tupungato, nous avons également visité un vignoble de 4.5 hectares produisant différents types de raisins pour la fabrication de vin. Deux méthodes de production sont présentes chez ce vignoble. La première, dite verticale, avec les vignes qui sont disposées en rang et confinées par des filets sur toutes les longueurs des rangs et ce, dans le but de faciliter la récolte et les manipulations. La deuxième méthode est basée sur la croissance des vignes de façon horizontale. Les branches sont soutenues par des fils de fer et poussent naturellement. Cette méthode favorisent la qualité de la récolte car elle empêche les raisins d’atteindre le sol. Un autre avantage important, cette technique limite l’accès aux oiseaux puisque les vignes en viennent à former un tapis uni, tout en protégeant les raisins du rayonnement solaire direct. Sur cette ferme, le rendement est moindre que sur les autres vignobles, puisque les efforts de production sont davantage pour la qualité du raisin que pour la quantité. Le sol riche en potassium et en matière organique sont très favorables à la qualité du produit. L´irrigation se fait par gravité et l´eau provient de la fonte des neiges des glaciers, amenés par la rivière Mendoza, dont les eaux sont redistribuées via un système sous-terrain et aérien dans l’ensemble de la région de Mendoza. Le producteur produit des vins blancs et rouges et les variétés retrouvées sont principalement le cabernet sauvignon, le torontes et le malbec. Le processus de production se résume à l’installation des fils de fer à la sortie des bourgeons afin de soutenir les plants et les orienter, le tout suspendu sur des poteaux de bois à intervalle régulier. S’ensuit le débourrement et la première application de substance curative contre les maladies telles que l’oidium, la pourriture et le botritus. Lorsque l’apparition du raisin se manifeste, à 10 cm de bourgeonnement, une deuxième application s’ensuit. La dernière application sera faite juste avant la récolte afin d´empêcher la pourriture et l’endommagement de la grappe. La récolte se fait manuellement à l´aide de ciseaux et les raisins sont déposés dans des boites de 20 kg. Nous avons par la suite dîné dans une auberge agrotouristique, La Gertrudise. Cette entreprise familiale, opérant en coopération avec d´autres producteurs, offre un gîte et des repas de qualité à leurs clients. La crise économique de 2001 a secoué de nombreux producteurs dont Daniel Salvatico et Claudia Fragala menant certains à la faillite. Ils ont donné une nouvelle vocation à leur entreprise en se dirigeant vers l’agrotourisme en partage avec d’autres producteurs ce qui améliore leur chance de réussite. Le défi de taille relevé par Daniel et Claudia repose sur la réussite d’attirer des clients en étant dans une région dénudée d’attrait touristique. Leur seul atout, l’hospitalité et la communication avec leur client, fait qu’ils réussissent à se créer une clientèle internationale. En 2007, ils ont gagné une compétition nationale de l’agrotourisme, ce qui leur donne une reconnaissance et une bonne page publicitaire. Accueillis dans une grande salle de réception modeste et chaleureuse, nous avons savouré le poulet aux légumes enrobé d’une feuille de chou, repas traditionnellement argentin. Ils anticipent prendre de l’expansion en ajoutant des occupations de gîte. Claudia nous a généreusement présenté son entreprise avec un enthousiasme contagieux. Tout de suite après le repas, nous avons visité une des nombreuses « bodega » de la région, à San Carlos sud, le Coopérative de vin, Vitivinicola qui a vu le jour en 1953. Plus de 45 membres apportent leur récolte pour la transformation des raisins. La mise en marché est planifiée et un agronome contrôle les vignes des fournisseurs ce qui assure une bonne qualité des produits et assure une uniformité. Chaque producteur apporte ses raisins avec son camion afin d`être pesé pour mesurer la quantité apportée. Le raisin est ensuite broyé, puis refroidi rapidement grâce à un système d’échange de chaleur par conduction avec de l’eau froide. La température doit être ajusté à 15 ° pour le vin blanc et 28 ° pour le vin rouge. La presse pneumatique fait remonter le vin dans les réservoirs qui est, dès lors, induit de gaz carbonique afin d´empêcher l´oxydation. Ainsi avec 100 kg de raisins, ils produisent 80 litres de vin. Chaque réservoir de l’entreprise peut contenir 13 millions de litres. De plus, le vin rouge prend 15-20 jours pour fermenter et le vin blanc 15 jours. La fermentation est complètement naturelle. Dans les réservoirs, un mélangeur sert à maintenir les particules en suspension. Le bentonite est aussi un matériau très important servant à éclaircir le vin et à attirer les particules en suspension pour former des particules plus grosses qui descendront plus vite au fond du réservoir par précipitation.La journée s’est terminée par la visite d’un pomiculteur. Le propriétaire Hugo Refumen, passionné d’agriculture, produit principalement des pommes Royal Gala et Galaxie. Ses ventes vont principalement à l´exportation aux États-Unis et au Brésil. Les pommes détériorées par les conditions climatiques, comme la grêle, sont vendues sur le marché local. Le prix de vente obtenu est l’équivalent de 1 dollar canadien le kg. Une caisse contient 500 kg de pomme. La superficie de la ferme est de 6,5 hectares dont 1000 plants de pommiers par hectare. À tous les 8 jours, le sol est irrigué par gravité de l´eau en provenance des montagnes. À cause de la forte densité des mouches, Hugo arrose ses pommiers avec des pesticides. Si toutefois, la quantité appliquée n’est pas suffisante, la pose de pièges servira à doser la deuxième application. La pose des pièges se fait après la floraison avec un ratio de 1 aux 2 plants. Tous les pesticides utilisés doivent être signés et approuvés par des techniciens. Le propriétaire s’assure de respecter l’homologation des produits dans les pays importateurs. Un système de traçabilité mis en place par la pose d’étiquette sur la benne identifie le nom du producteur, la variété de la pomme et le lieu de production. Avant la vente, les pommes sont réfrigérées soit dans un entrepôt frigorifique avec ou non un système à atmosphère contrôlée. Les pommes servent à la transformation, soit pour les jus ou les autres produits connexes. Pour l’ensemble de sa production, 25 % des pommes sont vendues pour l´exportation, 17 % pour la consommation locale et le reste pour la transformation. Nous avons aussi dégusté les pommes produites à la ferme.

mardi 8 mars 2011

Jour 10


Suite à notre petit déjeuner quotidien en famille, nous avons pris l'autobus avec notre jeune guide pour nous diriger vers le cœur de la précordillère des Andes. Après un périple d'une heure à prendre de magnifiques photos, nous somme arrivés vers les 10 heures à un chalet bien aménagé, avec piscines et vue sur la rivière Mendoza. L'extase étant à son comble, nous nous dirigeons vers un centre équestre afin de faire une splendide balade dans les montagnes. Après plus de 2h à voir ces montagnes grandioses et à s’imprégner des douces arômes de la sentoline et de l'artémisier, nous sommes retournés à l'écurie pour desseller nos montures en sueur. Plusieurs de nos expertes équines avaient d'ailleurs poussé leurs chevaux durant le trajet pour un petit galop. À notre retour, nous avons savouré le délicieux asado criollo typiquement argentin. Suite à notre repas, nous étions prêts à affronter les rapides de la rivière Mendoza, et de son légendaire Rafting. Malgré les craintes lues su quelques visages livides ce fut avec courage et plaisir que nous avons ardument descendu les dangereux rapides. En terminant, le défi fut relevé haut la main. D’ailleurs un périple s’organise au Québec pour la période estivale.

lundi 7 mars 2011

Jour 9


Notre journée a commencé très tôt dès notre arrivée à Mendoza à 7 heures par la visite du zoo de la ville située dans le parc Cerro de la Gloria. Ce zoo est l´un des plus importants en Amérique Latine, car il loge plus de 1100 animaux dont la plupart sont en voie d´extinction. Nous avons vu une grande variété d’animaux, tels que le condor, quelques perroquets, les éléphants, des chameaux, des lièvres argentins et plus encore. Ce zoo a été créé en 1903 grâce à des dons. En 1940, un nouveau projet de réaménagement du zoo à été entrepris. L’idée de départ était de construire un zoo sans cage afin d’offrir aux animaux un environnement naturel. Par la suite, avec l’introduction d’animaux plus dangereux, le concept de zoo sans cage a été perdu avec un résultat mixte. Ce zoo est visité par 200 000 personnes par année.
Par la suite, nous avons visité le parc commémoratif du Cerro de la Gloria où se trouve un immense monument à la mémoire du général San Martin et de ses soldats, les granaderos, et de la traversée des Andes en hiver afin de prendre de revers l’armée espagnole stationnée au nord du Chili. Le général José de San Martin a libéré l’Argentine, le Chili et le Pérou du joug espagnol. San Martin a préparé ses combattants à Mendoza, dont la majorité était habitants de la région, pour traverser la cordillère des Andes. Les femmes de Mendoza ont donné tous leurs bijoux pour permettre à l’armée d’acheter des armes et des munitions. Cette statue, érigée en 1914, est surélevée tout en haut de la montagne sur une assise de rochers. Les personnages sont sculptés dans 14 tonnes de bronze, œuvre du sculpteur Juan Ferrari.
Au milieu de l’après-midi, nous avons fait un tour de la ville, avec une guide. Nous avons vu la maison du gouvernement qui se situe dans le parc Civic. Dans cette maison il y a les salles du tribunal public et les bureaux gouvernementaux. L’édifice du style classique a ouvert ses portes en 1951. On peut y retrouver à l´intérieur le drapeau authentique de l´Armée des Andes. La visite s´est poursuivie avec les premières fondations de la ville qui ont été construites en 1561 par Pedro del Castillo. Sur ce site, il y avait des activités politiques, religieuses et sociales. Par contre, en 1861, un tremblement de terre a détruit une grande partie de la ville, laissant derrière seulement que les ruines que nous avons vues. Tout a été reconstruit 1885 et rénové en 1930 et 1970. Aujourd´hui, à cet emplacement, nous retrouvons un très joli parc, un musée qui renferme des artéfacts et les ruines.
Vers la fin de l´après-midi nous avons passé du temps dans le parc de San Martin. Le parc date de 1896. C´est le plus grand parc de Mendoza et le plus important, car il est en plus le poumon de la ville par sa taille. Sur ses 300 hectares, plus de 300 espèces de plantes y sont observées, représentant l´Amérique du nord, l´Asie, l´Europe et l´Australie. Une roseraie, inaugurée 1919 agrémente également le paysage.
Le parc San Martin est en fait un désert transformé en oasis de verdure. L´architecte Carlos Thays a imaginé la disposition des lieux et le portail d´entrée fut importé de France. L´endroit compte aussi un petit lac, entièrement artificiel, dont l´approvisionnement en eau provient d´ un système de distribution souterrain des eaux arrivant directement de la cordillère des Andes. La fonte des neiges et les précipitations assurent l´approvisionnement en eau non seulement du parc, mais également de la ville de Mendoza.
Cette église est en fait une petite chapelle qui est importante en raison de la croissance de la dévotion de la vierge de Lourde. L´influence des pellerins a entrainé la construction d´une plus grande église, d´une capacité de 4000 personnes et dont la particularité est sa structure, résistante aux secousses sismiques.

dimanche 6 mars 2011

Jour 8


En cette belle journée, après avoir préparé nos valises, nous avons rejoint Anéris, notre partenaire à l'Université Nationale de Rosario. Par la suite, cette dernière nous a guidé à travers la ville tout en nous faisant découvrir le charme des différents barrios. De plus, elle nous a fait visiter des monuments historiques, dont celui érigé à la mémoire des combattants faisant la guerre pour les îles Malvinas contre l'Angleterre en 1982. Parmi les endroits visités, le site Plaza de Espana qui, par son envergure, est un lieu de rassemblement naturel pour les habitants de Rosario, les rosalinos, à l’occasion de spectacles, de différentes expositions ou encore tout simplement pour la balade ou encore tout simplement pour siroter le mate. Sous la plaza de Espana se retrouve une école privée, logée au sein même de la falaise bordant le fleuve Paraná. Enfin, plusieurs clubs de pêche ainsi que différents restaurants ponctuent le paysage riverain. Chaque dimanche, sur la place publique, des artisans et des antiquaires offrent leurs produits.
Vers 16 heures, nous avons quitté Rosario en autobus vers Mendoza avec une arrivée dans la ville prévue au petit matin.

samedi 5 mars 2011

Jour 7

Aujourd’hui, nous avons visité la ville de San Lorenzo située près de Rosario. Ruben ingénieur agronome et professeur d’horticulture à l’université nationale de Rosario, notre guide, s’est fait une fierté de nous présenter sa ville natale. Pour nous mettre en contexte, Ruben nous a d’abord fait visiter le musée San Carlos. Ce musée, situé dans une église qui était un ancien monastère franciscains, a une valeur symbolique pour la ville de San Lorenzo. En effet, c’est en face de cette église que le libertador San Martin affronta l’armée espagnole en 1813 dans une bataille dont l’issue entrainerait plus tard l’indépendance de l’Argentine. C’est d’ailleurs en cette église que les blessés furent accueillis et soignés dans le réfectoire transformé en hôpital, les tables servant de lits. Au cour de cette bataille le général San Martin fut gravement blessé et dû demeurer dans une chambre du monastère le temps de sa guérison. Cette chambre est d’ailleurs conservée dans l’état original et fait partie de la visite.
L’histoire de la ville de San Lorenzo débute avec l’arrivée des Jésuites en 1720 qui décident d’occuper l’endroit. Ils sont déportés par l’arrivée des Franciscains venus d’Espagne vers 1768. A l’époque, cet établissement a pour mission de former les religieux et religieuses venus d’Europe pour évangéliser le peuple.
Suite à la visite du monastère musée, Ruben nous amena dans un restaurant pour déguster une picada composée des principaux poissons du fleuve Parana. Après le dîner, en route vers la ferme familiale de notre guide Ruben. La ferme de la famille Coniglio est une entreprise consacrée aux grandes cultures, avec une superficie de 1080 hectares dont 900 en propriété et 180 en location, alors que la taille moyenne des entreprises de la région varie de 50 à 100 hectares. La principale culture de la ferme est le soya. En plus d’utiliser des cultivars de soya, Ruben utilise certaines cultures en rotation, dont le mais, le blé et le sorgho. Contrairement à la pratique québécoise, Ruben évite le passage dans ses champs lors des arrosages, pour ne pas endommager ses cultures. Pour cette raison, il fait faire l’arrosage à forfait par avion pour lutter contre les ravageurs. Lors de la visite, nous sommes entrés dans un champ qui n’avait pas encore été traité afin d’observer les effets de la sécheresse. Ruben a énuméré l’ensemble des effets de la sécheresse sur les rendements des différentes cultures de l’entreprise. Globalement, les pertes de rendement sont de 50% inférieur à celle de l’année précédente.
En ce qui concerne le soya, il nous a expliqué les choix de ses différents cultivars. Ainsi, une planification dans le choix des variétés (hâtive versus tardive) permet à l’entreprise d’étaler la période de récolte de façon à optimiser l’usage de la machinerie. Dans le même ordre d’idée, Ruben utilise des variétés à taille basse résistantes à la verse en même temps que des variétés à taille normale. Ce choix s’explique par l’impossibilité de prédire la température. Ainsi, en période de sécheresse les variétés à taille normale seront moins haute et ne verseront pas alors que les variétés a taille basse ne performeront pas comme prévu.
Un sujet de discussion, qui revenait toujours lors des conversations avec les producteurs visités était le taux de rétention de 35 % imposé par le gouvernement. Ainsi, sur 3 camions de soya envoyé à l’exportation, la valeur d’un camion est retenue par le gouvernement. Le producteur dispose alors des 2 camions restant pour payer ses intrants, dégager son profit et payer ses impôts. Inutile de dire que c’est un sujet de discussion passionnée de la part de tous les producteurs, car en Argentine, parler politique est un sport national.
Après la visite, la famille Coniglio a reçu le groupe à la maison où nous avons pu nous rafraichir dans la piscine. Ses parents, très généreux de leur temps, nous ont accueillis à bras ouverts. Ces derniers nous ont fait découvrir des produits locaux tels que le mate et les pastillados, ainsi que des produits cultivés sur la ferme tels que les raisins, les pacanes et les noix de Grenoble. En discutant avec différents membres du groupe, nos hôtes ont été impressionnés par nos différentes techniques de cultures et les échanges furent des plus enrichissants. En quittant la demeure des parents de Ruben, nous nous sommes dirigés vers le centre ville de San Lorenzo pour aller manger des picadas accompagnés d’une cerveza de la région. Par la suite, Ruben et Anéris, nos partenaires à l’université nationale de Rosario, nous ont amené faire une promenade près du fleuve.
En revenant vers Rosario, après une journée autant culturelle que technique et après avoir partagé nos différents points de vue sur les pratiques culturales dans nos différents pays, le groupe se rappelait des liens créés entre les gens et aussi que l’hospitalité argentine avait maintenant un visage.

vendredi 4 mars 2011

Jour 6

Nous avons débuté les visites de la journée avec La ferme S.A. La Sibilla, entreprise intégrée œuvrant dans plusieurs secteurs agroalimentaires, dont la production laitière, l’élevage de bovin de boucherie et les grandes cultures, la transformation du lait en lait en poudre (dont 60 % est exporté) pour consommation humaine possède leur propre usine de fabrication d’aliments pour bétail. La superficie de l’entreprise s’étend sur 40 000 ha en terre cultivable pour satisfaire les besoins des 3 000 vaches en lactation et du marché d’exportation. Le troupeau laitier est réparti dans les provinces de Santa Fe et de Cordoba. Le troupeau est divisé en 9 groupes de taille égale. Chacun de ces groupes comprend une installation de traite distincte, associée à des aires d’alimentation et à des pâturages. Chaque groupe est lui-même divisé en sous-groupe selon les stades de lactation. Présentement, l’entreprise expérimente une alimentation basée sur l’ensilage de maïs et luzerne sur un groupe, dans le but de réduire significativement la superficie en pâturage. Avec un coût d’achat de 22 000 $ l’hectare, l’entreprise vise davantage le rendement financier à l’hectare que le rendement financier par vache. Si l’essai est concluant, ce type d’alimentation sera étendu à l’ensemble du troupeau, ce qui permettra une allocation des superficies récupérées à la production des cultures. Le vétérinaire en chef de l’entreprise, le Dr. Guillermo Venerenda nous a affirmé qu’il y a déjà une différence dans les composantes du lait : au pâturage 3.4% de gras et 3.2% de protéine versus à l’ensilage 3.8% de gras et 3.5 % de protéine. Les essais visent non seulement à réduire la superficie en pâturage mais aussi à l’amélioration des composantes du lait destiné à l’usine de transformation. La décision d’étendre ou non ce mode d’alimentation à l’ensemble du troupeau sera basée sur le revenu supplémentaire de la valeur du lait et des cultures substituant au pâturage versus les coûts supplémentaires d’aliments ainsi que l’augmentation probables des problèmes de production chez les vaches. La production moyenne du troupeau est de 21 litres par vache par jour, donnant ainsi en moyenne 65 000 litres par jours livrés par site. Les veaux mâles et femelles sont élevés séparément et reçoivent 4 litres de lait par jour en deux repas durant 90 jours. Les animaux en phase d’élevage 1 (0-3 mois) sont alimentés seulement au lait et ceux en phase d’élevage 2 (3-6 mois) reçoivent seulement du grain. Cette entreprise élève 1500 veaux par année avec un taux de mortalité en bas de 1%. Tous les veaux mâles sont présentement élevés à la ferme comme le sont les veaux de grains, car le prix de la viande est très bon. Deux employés se consacrent entièrement à l’élevage des veaux. De plus, huit vétérinaires sont engagés à temps plein pour assurer le suivi sanitaire global de l’entreprise. En ce qui concerne la traite, 4 personnes travaillent à temps plein pour les deux traites à midi et à minuit. La capacité des installations de traite est de 150 vaches à l’heure avec un quai de traite en épis, double vingt. Tous les animaux sont identifiés et le port de la boucle de traçabilité est obligatoire lors de la vente et l’achat d’animaux. Plus tard dans la journée, nous avons visité une deuxième ferme laitière dont le propriétaire est le vétérinaire Dr. Amando Charmandarian en compagnie de Dr. Julio Galli de la faculté des sciences agricoles de l’Université Nationale de Rosario. L’entreprise du Dr. Charmandarian n’est pas une ferme représentative de la taille des fermes actuelles, mais davantage la taille espérée de la ferme Argentine d’ici une dizaine d’année. Les animaux sont élevés au pâturage de luzerne et l’entreprise cultive du soya. Nous avons assisté à la traite des 130 vaches en lactation. Durant la traite, 3 kilogrammes de concentré sont donnés afin de compléter la ration. En moyenne, les animaux font 3.5 lactations avec un taux de réforme de 35%. Tous les veaux mâles et femelles sont élevés sur le site. Les femelles sont séparées en trois groupes : 0-2 mois, 3-4 mois et de la saillie à la préparation vêlage. Les mâles sont envoyés à l’engraissement vers 3-4 mois. Les employés responsables de la traite et du troupeau résident directement sur l’entreprise et sont comme partout ailleurs en Argentine rémunérés avec un pourcentage fixe des ventes du lait. Aucune entreprise n’assure, ni même organise les vacances des employés. Cette visite, en conjonction avec les conversations tenues avec nos hôtes , nous a permis de mieux comprendre ce que sera l’entreprise laitière argentine dans 10 ans en fonction des enjeux présents.La dernière visite de la journée, un élevage de bovin de boucherie présentée par le vétérinaire de l’entreprise le Dr. Juan Pablo Haumüller dans la région de Totoras. Le troupeau vache-veau est de race continentale, soit la race Angus, Brahma et terminal Hereford. Il y a sur le site visité 450 vaches et sur un autre site, 800. Le choix de l’emplacement du troupeau se fait en fonction de la qualité du sol. Globalement, les sols les moins performants sont assignés à l’élevage. Les principales causes de réformes sont les problèmes de reproduction, l’état de chair et la perte des dents. En effet, en raison des pâturages rudes et de mauvaise qualité, les vaches perdent leurs dents et sont alors réformées. En plus d’être surpris par cette cause de réforme, nous l’avons été d’autant plus lorsque le vétérinaire nous a informés que des implants dentaires peuvent être posés sur les sujets de grande valeur. Dans ce troupeau, les vêlages se déroulent du mois d’août à novembre, les saillies de novembre à janvier et les sevrages sont en février et mars. Quinze jours avant le sevrage, les employés posent les anneaux au nez des veaux pour éviter la tétée. Les soins apportés aux veaux sont la castration (3-4 mois), la vermifugation et la vaccination. En Argentine, les implants hormonaux sont interdits. En ce qui concerne l’engraissement, la ferme élève 1200 veaux par année. Les performances obtenues sont de 1.3 à 1.4 kilogrammes de gain moyen quotidien. La qualité de viande recherchée est une viande maigre. IL y a des échelles à respecter selon la musculature et le gras. L’animal abattu doit avoir plus de 350 kg et avoir moins de 2 ans pour la vente en région. Pour l’exportation, il doit avoir entre 420 et 440 kg et doit avoir un âge maximal de 28 mois. La ville de Rosario compte 10 usines d’abattage sur les 170 retrouvées en Argentine. Les trois principaux problèmes rencontrés dans l’élevage bovin sont des problèmes de pattes dus à la boue, des problèmes respiratoires et ceux au niveau des yeux. Cette première journée a permis aux étudiants de mieux saisir la réalité agroéconomique présente dans la province de Santa Fe et de mieux comprendre les facteurs intervenants dans la prise des décisions de gestion, de production et de mise en marché des produits agricoles.

jeudi 3 mars 2011

Jour 5

Située à environ 50km du centre ville de Rosario sur une terre de 400 hectares, l'Université nationale de Rosario accueille près de 1900 étudiants. Les principales productions étudiées à cette faculté sont les productions porcine, laitière, ovine et fruitière. Nous avons eu l'opportunité d'assister à une conférence sur l'agriculture locale et nationale de l'Argentine donnée par le professeur Hugo J. Alvarez. Nous avons par la suite débuté les visites des installations de la faculté en production porcine et en production fruitière. La faculté effectue plusieurs recherches sur les productions nationales dans le but de développer une agriculture durable, plus rentable et performante, le tout axé sur le transfert des connaissances pratiques pour un producteur local moyen. Dans le cas de la production porcine, l'université possède une vingtaine de femelles et deux verrats. Toutes les infrastructures correspondent à des installations retrouvées chez les producteurs de la province de Santa Fe. La production s'effectue à l’extérieur pour une partie de l'élevage. De plus la reproduction se fait de manière naturelle le plus souvent possible. Un producteur porcin est considéré comme tel avec dix truies allaitantes. Le but des recherches de la faculté est d’optimiser le logement des truies, autant au niveau de la protection contre la chaleur que de l’écrasement des porcelets par la truie. Cette optimisation considère ce fait avec des matériaux peu couteux, disponibles et faciles à assembler, de façon à être rapidement adoptés par le producteur. Nous avons ensuite dirigé notre marche vers l'endroit où ils cultivent une trentaine de cultivars de fruitiers différents. La recherche effectuée dans ces parcelles est en grande partie axée sur l'utilisation des pesticides et des fertilisants, en vue de minimiser l’utilisation excessive et non adéquate de ces produits. Les professeurs chercheurs visent de plus à développer de nouveaux cultivars plus résistants. Nous avons par la suite dîné sur le campus en compagnie de nos partenaires, en échangeant sur les visites de la matinée. La visite des installations de la faculté en production laitière nous attendait en après-midi. Le troupeau est constitué à 95% de vaches laitières Holstein, avec quelques représentantes de la race Jersey. Pour l'université ainsi que pour la majorité des producteurs de la province de Santa Fe, la traite s'effectue à l'extérieur sous un abri. Tous les veaux et les génisses qui y naissent sont conservés. Les veaux sevrés sont gardés dans un abri sommaire commun les protégeant du soleil en face duquel sont fixés différents postes d’alimentation et d’abreuvement. Chaque poste est relié à l’abri par un filin au niveau du sol, un veau étant attaché à ce filin. L’animal peut ainsi se déplacer linéairement entre l’abri et le poste d’alimentation. Pour être rentable en production laitière, les producteurs ayant une efficacité moyenne doivent posséder au moins 100 vaches. De plus, un fait intéressant pour nous, le producteur laitier argentin n'effectue jamais la traite lui-même, mais donne cette tâche à contrat à un tiers. Le responsable de la traite, qui est souvent également responsable du troupeau, est payé sur un pourcentage fixe des profits bruts de la vente du lait. Ainsi, plus de lait produit représente une meilleure rémunération. Le lait est donc payé au volume et non selon le gras présent et la protéine. Nous avons de plus discuté des rotations de cultures aux champs. Cette rotation se fait sur une période de 9 ans. En général les végétaux produits dans leurs parcelles sont le sorgho, la luzerne, le soya et le maïs. Une particularité intéressante : la luzerne est utilisée régulièrement comme pâturage pour les animaux. Pour terminer cette journée, nous avons joué une partie de soccer avec les étudiants de la faculté, champions universitaire des cinq dernières années. Bien que les deux équipes adverses étaient composées d’un mélange des deux sexes et des deux nationalités, la partie fut néanmoins exigeante sur les plans de l’habilité au ballon, de la stratégie et de l’effort physique… Le tout sous un beau petit 29 degrés humides. Malgré les différences linguistiques, l’enthousiasme partagé par tous a contribué au succès de cet évènement sportif, conclu en troisième période à l’Argentine par un asado offert par l’association étudiante. Nous avons dégusté le mate, boisson très prisée par les Argentins, qu'ils consomment et partagent à tout moment de la journée. Par la même occasion, nous avons eu la chance de manger des chorizos servies sur pain. Belle journée passée en compagnie de gens agréables! De retour ensuite, tous épuisés, au complexe sportif à Rosario pour une merveilleuse nuit de sommeil!!!!!!
Voici un article publié par l'Université de Rosario suite à notre visite du jeudi 3 mars dernier.
Bonne lecture

mercredi 2 mars 2011

Jour 4



















Dès l’aube, suite à un petit déjeuner frugal, nous nous déplaçons de Buenos aires vers la ville de Rosario, après avoir marché dans le retiro, principal terminus d’autobus qui dessert toutes les régions du pays. Après un voyage de 4 heures à travers les zones rurales, nous avons enfin débarqué au terminus de Rosario où Anéris, la responsable des relations internationales à la faculté de l’agriculture de l’Université nationale de Rosario. Inutile de dire que nous apprécions tous le fait qu’elle s’exprime parfaitement en français. Enfin arrivés à notre gîte, qui est en fait le centre sportif de l’université, nous emménageons dans de petites chambres de type dortoir. Avec les recommandations, conseils et cartes de la ville remis par Anéris, nous partons découvrir la deuxième ville en importance du pays, en marchant sur le bord du fleuve Parana (mot aborigène qui signifie mélange d’eau salée et d’eau douce). Enfin, suite à une longue journée fertile en découverte de toutes sortes, nous nous rassemblons tous dans un restaurant du centre ville pour déguster un asado rosalino, où nous sommes rejoints par Anéris Cao et également par le professeur Julio Galli, un important collaborateur dans l’organisation de notre voyage.

mardi 1 mars 2011

Jour 3



















Après un bon déjeuner à l'hôtel Congreso, nous avons démarré la journée avec une visite guidée de la ville en autobus. Toutefois, cela s'avéra plus complexe que prévu en raison de la rentrée parlementaire du gouvernement. Nous avons marché plus que prévu pour atteindre le point de départ de l'autobus. Lors de la visite guidée, nous avons assisté à l'arrivée de la présidente Cristina Fernández de Kirchner par hélicoptère. Nous avons vu plusieurs monuments historiques tels que l’Obélisque et l’édifice du Congrès national. Nous avons également visité les quartiers de San Nicolas,de La Boca, de Puerto Madero, de Congreso Nacional, de Plaza de Mayo, de Plaza San Martín, Palermo, etc. Nous sommes finalement allés en groupe déguster notre premier asado argentin, au restaurant La Parrilla Paña. Cet asado argentin rencontra, voire même dépassa de beaucoup nos attentes en la matière.

lundi 28 février 2011

Jour 2


Nous voici enfin en Argentine, le pays de la pampa, du vino et de l’asado. En arrivant à Buenos Aires la capitale de ce grand pays de plus de 40 millions d’habitants, quelle ne fut pas notre surprise de nous retrouver sous un ciel azuré avec un beau 29 degré Celsius. Buenos Aires, importante ville portuaire, compte plus de 3 millions d’habitants et 13 millions avec les banlieues. Un autobus nous attendait à l’aéroport pour nous conduire à notre hôtel. Le trajet vers l’hôtel nous a permis de mesurer l’étendue de cette ville cosmopolite… et d’observer le style de conduite très particulier des Argentins. Nous avons pu constater que les rues de la ville se croisent à angle droit, respectant l’ancien damier des espagnols, donnant ainsi des airs de ressemblance avec la ville de New York, aux États-Unis. Buenos Aires compte aussi plusieurs immeubles modernes intercalés entre les plus anciens bâtiments de la ville, rappelant aussi certaines villes européennes. Bien installés à l’hôtel, nous avons utilisé le reste de la journée pour explorer et découvrir la capitale nationale, observer les gens et l’architecture, en quête de ce premier repas tant recherché : l’asado. En petits groupes, certains étudiants se sont baladés sur la Calle Florida alors que d’autres déambulaient dans le secteur piétonnier tout en dégustant de la crème glacée savoureuse typiquement argentine. Nous avons terminé cette première journée par un bon souper en groupe aux saveurs de l’Argentine, chacun se racontant les anecdotes de cette première journée.

dimanche 27 février 2011

Jour 1











Dimanche le 27 février 2011, le grand jour tant attendu est enfin arrivé après un an de préparation vers notre destination : l´Argentine. Ce jour-là, tout le groupe de Technique en Productions Animales, cohorte 2008-2011, était présent à l´ITA dès 7 heures, prêt pour le grand départ vers l´aéroport Pierre-Élliot Trudeau. La première partie du vol, Montréal-Miami, a duré environ 3 heures. Déjà à Miami, la température moyenne se situait à 28 degrés Celcius. Avant d´entreprendre le long vol vers Santiago au Chili, l´attente fut de 5 heures sans compter l´heure supplémentaire d’attente suite à une survente sur le vol. Sur ce vol d’une durée de 8 heures, nous avons parcouru une distance d´environ 6750 kilomètres avec la compagnie d´aviation LAN. Sitôt arrivé à Santiago a suivi la correspondance vers Buenos Aires. Le trajet de 2 heures, a permis d´observer la cordillière des Andes enneigés. Après 24 heures de trajet, nous voilà enfin arrivés à Buenos Aires où un autobus nous attend. Le voyage en Argentine devenait enfin réalité.